Grayson Draven Lockhart

Pragmatique
Stratège
Patient
Protecteur
Impitoyable
Solitaire

Caractère et Physique

Pragmatique : Grayson, militaire dans l'âme, ne se repose pas sur des hypothèses, des théories. Il s'appuie sur des valeurs concrètes, dont l'efficacité a été éprouvée par la pratique. Il n'est pas naïf et a les pieds sur terre. Il ne partira donc pas sans prendre en compte tous les paramètres de la mission. Il s'est donc faire preuve d'une patience nécessaire quand la situation l'exige.
Stratège : oui, il est fin stratège. Il sait prendre le temps de développer un plan de bataille. Il le doit à une facilité à garder la tête froide malgré des accès de rage et violence dus à son métier et ses dangers. Il se sert de sa colère pour nourrir ses besoins, plutôt qu'elle ne lui fasse défaut et ne le mette dans des situations délicates. Cela fait de lui un bon soldat, mais surtout quelqu'un qui ne tombe pas facilement dans les pièges qu'on peut lui tendre. Esprit logique et pratique oblige. Chacune de ses actions est calculé avec soin.
Patient : il n'a pas peur d'attendre pour atteindre son but, il n'est pas impulsif même si son côté barroudeur peut laisser penser le contraire. Prendre le temps d'apprendre, de calculer, d'anticiper. Il l'a aussi affiné en enseignant l'art du sport de combat à son jeune frère. Ce dernier n'étant pas vraiment taillé dans la même pierre que lui, l'apprentissage fut long et aurait pu mettre ses nerfs à dure épreuve.
Protecteur : quand ils ont perdu leurs parents, Grayson, s'est retrouvé dans la position de gardien de son petit frère. Mais depuis sa naissance, l'instinct de protection a toujours été encré dans son âme. Se déployant à tous ses proches. Ils sont probablement son seul point faible, quand il s'agit de faire réagir l'homme de glace. Les seuls pour lesquels il serait près à sacrifier sa vie si précieusement préservée en dépit des guerres et des combats du quotidien rencontrés depuis sa naissance.
Solitaire : Militaire dans les forces spéciales de l'armée américaine. Il en a toute la réserve, même à l'égard de son propre entourage. Il préfère observer que partager. Pourtant, il n'est pas dépassé par les évènements et est capable de tenir une conversation quand les circonstances l'exigent. C'est surtout un homme de peu de mots, préférant l'action à la perte de temps. Il doit néanmoins partager ses pensées et se rendre aux différentes réunions de coordination. Il aime juste le calme lui permettant de renforcer son entraînement.
Impitoyable : il ne connaît pas vraiment le mot compassion, et n'aura aucune scrupule à éliminer un adversaire. Pas qu'il prenne plaisir dans l'exécution d'un autre être humain. Il sait que dans ce monde, c'est une question de survie et que les crimes se doivent d'être punis à hauteur de leur gravité. Il a après tout assisté à des exécutions depuis son entrée dans l'armée, cela anesthésie la sensibilité d'une telle vision. Tuer ou se faire tuer, il a l'instinct de préservation.
Loyal : Vivre en carnison militaire, imprime en soit la notion sans condition de soutenir les arrières de ses proches. Et c'est cette loyauté qui le guide aujourd'hui dans ses actions. Loyauté envers ses amis et envers son cadet.
Combat : entraîné depuis son plus jeune âge, dans divers sports de combat, il maîtrise l'art du combat aussi bien au corps-à-corps qu'à l'aide d'armes. Il a aussi subi un entraînement spécial lui enseignant des techniques d'élimination de l'ennemi, efficace et quasiment toujours mortel si le coup est bien porté.

Physiquement, Gray a la stature du soldat qu'il a été toute sa vie adulte. Il est musclé, et d'une taille respectable. Les cheveux bruns clairs, il les portait court quand il était à l'armée, mais il n'y a plus vraiment d'étiquettes formelles sur Exodia. C'est comme la barbe qu'il laisse poussé depuis son arrivée sur la nouvelle planète. Plus de règles l'empêchant d'arborer des poils sur le visage. C'est sûrement sa seule forme de rebellion par rapport aux règles qui ont été engrainé dans son cerveau depuis son entrée dans l'armée. Il possède également plusieurs tatouages qu'il a fait faire au long des années. Chacun ayant une signification pour lui mais qu'il n'a partagé avec personne cependant. Il a fait ses tatouages pour lui, et non par vanité physique. Il a aussi pas mal de cicatrices, souvenir de blessures dû à son passé dans les forces spéciales. Les soins n'étaient pas toujours les plus adaptés pour éviter qu'elles ne laissent quelques traces sur son corps.

| 33 ans -Exodien - Militaire issu des forces spéciales |

Mon histoire :

Ta vie, elle commence bien avant ton premier souffle, ou même bien avant le premier battement de cœur qui résonne dans la salle d’échographie. Oui, ta vie, elle commence quand deux regards se rencontrent. Pour ma part, mon histoire commence quand Michael Lockhart, alors âgé de 22 ans a croisé la route d’une jolie poupée russe de 18 ans du nom d’Illyana Obolenski. Une histoire, plus que banale. Un coup de cœur au détour d’un bar, une serveuse s’éprenant du jeune soldat en permission. Mais dans ce contexte, où la guerre froide n’est pas un souvenir, mais une vraie réalité, où l'Angleterre est le premier allié des Etats Unis, leur relation sort des sentiers battus. Évidemment, les gens désapprouvent, mais Illyana a quitté son pays pour une bonne raison, et elle n’a aucune intention d’y remettre les pieds.

Le jeune soldat ramène la jeune serveuse avec lui aux Etats-Unis. Prêt à fonder la parfaite petite famille américaine, avec maison et barrière blanche. Une vie idyllique même si peu riche dans laquelle je fais bientôt mon apparition. Ainé, choyé et aimé. Enfant unique pendant de longues années également. Alors que mes parents font plusieurs tentatives, la constitution fragile de ma mère l'a fait avoir plusieurs fausses-couches. Alors la naissance d'Ezekiel est un petit miracle en soit. Malheureusement, il est prématuré et sa vie est déjà un danger perpétuelle à peine son premier souffle poussé. J'ai huit ans, et je fais la promesse silencieuse à mon petit frère de veiller sur lui, de le protéger quoi qu'il en coûte.

Grandir sur une base militaire à ses avantages et ses inconvénients, mais j'ai toujours aimé l'ambiance y régnant, dès mon plus jeune âge, j'étais fasciné par le métier de mon père, et sans aucun doute avait envie de suivre ses traces. Je m'étais lié à d'autres gosses de militaires, je n'avais pas vraiment de mal à me faire des amis à l'époque. Mon insouciance et ma naïveté se sont un peu envolées quand j'ai vu la façon dont les gens traitaient mon petit frère comme une bête curieuse et fragile. Dès sa naissance, les médecins avaient détecté un problème cardiaque à mon cadet et de ce fait, il a toujours été d'une constitution plus fragile. Ma mère et moi, le couvions peut-être un peu trop. Mais Zeke avait beau ne pas être un adepte des sports de combat comme moi et mes amis, il s'est révélé très intelligent et avide d'apprendre dès son plus jeune âge. Malgré les lourds séjours à l'hôpital, il gardait son sourire et sa volonté d'en savoir toujours plus.

J'étais adolescent quand j'ai fait la rencontre de Barbara, mes parents nous avaient traîné à un gala organisé par la fondation qui s'occupait des enfants comme mon frère. Je n'étais pas vraiment à l'aise, obligé d'être sur mon trente et un alors que j'étais plutôt du genre à préféré mes vieux joggings, mais ce soir-là, j'ai rencontré une amie malgré nos caractères un peu à l'opposé. Je n'ai pas vraiment su comment on en était arrivé à ce que je la fusille du regard comme tous les gosses de riches qui paradaient dans les lieux à discuter avec elle, sur le mal qui rongeait mon jeune frère. Mais même si les détails sont flous, la jeune femme a été une rencontre clé dans mon existence.

18 ans, plus tard et l'histoire est voué à se répéter ou presque. Vivant dans l'aura de mon père, je m'enrôle, abandonnant mes études pour me rapprocher, et part faire mes classes. J'apprends la nouvelle à ma mère, elle est furieuse mais fière. Les larmes qu'elle verse, ce jour-là, sont pour moi. Mon père a peur, mais il ne trahit rien, stoïque comme à son habitude. Zeke qui a alors dix ans ne m'adresse pas la parole, considérant que je l'abandonne. Le départ est difficile, mais j'intègre l'académie sous l'œil bienveillant du général de mon père. Prêt à faire de moi, le militaire que je suis déjà dans l'âme. Les forces spéciales ne me tombent pas dessus comme une vocation, non. Mais je suis un bon soldat, et je suis recruté par eux. C'est un honneur qui est de courte durée.

Mes parents ont un accident de voiture qui leur coûtent la vie alors que j'ai à peine 20 ans. Je deviens le responsable légal de mon jeune frère qui n'a encore que 12 ans. Il vit très mal l'incident, et je fais de mon mieux pour le soutenir en espérant que cela n'aggravera pas son état. Je découvre aussi les dettes de mes parents qu'ils nous avaient cachés pendant des années dues au frais importants engendrés par les séjours à l'hôpital de Zeke. Je n'ai pas le choix que d'éponger les dettes avec mes économies et chaque sous que je gagne va dans les soins pour mon frère. Mais mon métier ne me permet pas d'être en permanence à ses côtés et j'aurais pu perdre sa garde si je n'avais pas eu des amis comme Barbara ou les amis de mes parents sur la base qui prenait mon relais, lorsque je devais repartir sur le terrain. Je savais que c'était le général Holbrook qui avait fait en sorte que nous gardions la maison sur la base même si mon affectation dans les forces spéciales n'exigeait pas forcément ce genre de confort.

Je me suis engagé, et je n'ai pas vraiment le choix que d'accepter de prendre part à la nouvelle croisade de mon pays. L’Irak. Juste une photo un peu trop corné qui trône à l'intérieur de ma veste en guise de réconfort. Le temps passe, les jours, les semaines, les mois sous la chaleur oppressante du désert. L'odeur de fumée, du sang humain. Et ma seule pensée, mon seul îlot pour préserver ma santé d'esprit, c'est de penser à mes proches. De ne pas m'autoriser à abandonner le combat, à me laisser mourir plutôt que de voir ses visages décharnés, remplis de terreur mourir devant mes yeux. L'horreur de ses souvenirs brûlant ma rétine, jour après jour. Le peu de repos n'est aucunement loisir pour moi à des rêves heureux, mais plutôt à repasser dans ma tête, les images de la journée. Faire parti des forces spéciales me fait voir un visage horrifique de l'humain. Je finis par m'anesthésier alors que je verse le sang, je n'ai pas le choix. Tuer ou être tué devient un mode de pensée instinctif. Je deviens un homme plus froid, plus distant. À chacune de mes permissions, mon frère découvre un autre grand frère, nos relations ne sont plus les mêmes. Je veux le protéger, mais il me regarde comme un étranger. Aucune fierté malgré les échelons gravis au stade de capitaine de ma propre unité.

Ma vie aurait probablement pu continuer comme ça, jusqu'à ce que je trouve la mort, mais les choses prennent un autre tournant alors que j'atteins la fin de mon contrat avec l'armée. L'état de Zeke n'est plus au beau fixe, et nous ne pouvons pas repousser l'opération. Celle de la dernière chance, celle qui est un risque, tout autant qu'une chance, malgré les progrès de la médecine. Je n'ai pas le choix, mais je n'ai pas les moyens non plus, toutes mes paies ont servis à payer les frais précédents et les études universitaires de mon petit frère. Même s'il protestait qu'il pouvait trouver du boulot lui-même, j'ai toujours refusé. Je voulais qu'il ne se soucie de rien et encore moins qu'il abuse de trop sur sa santé. J'avais perdu mes parents, je ne voulais pas perdre mon petit frère. Je m'endette pour payer son opération et celle-ci est un sujet, alors malgré le rouge sur mon compte, je suis ravi de mon choix. Encore une fois, c'est sur Barbara que j'ai pu compter pour me sortir de ce mauvais pas. Elle me parle du projet Exodus. La somme est trop belle à refuser même si ca veut dire ne jamais revoir Zeke. Il aura une bonne vie au moins. J'aurais accompli mon rôle.

Mon cœur se brise à l'idée de le laisser derrière, mais je ne laisse rien paraître, car ce n'est pas dans mon tempérament que de montrer mes émotions. Je rencontre Nora, une des amies de Barbara qui fera aussi parti de la mission. Et j'en apprends un peu plus sur le rôle qu'elle m'a trouvé. Je serais personnellement affecté aux deux jeunes femmes et un autre scientifique. Avec l'aide d'un autre soldat, nous devrons veiller à leur sécurité dans le milieu inconnu. Je ne suis pas certain d'apprécier le rôle de baby-sitter glorifié que cela semble être, mais je suis néanmoins du genre protecteur alors le rôle me sciait à merveille. Je demande à rencontrer l'autre homme assigné à la garde, avant la rencontre. Je veux savoir si nos méthodes sont compatibles. Le militaire en moi, ne peut s'empêcher d'envisager tous les plans d'actions possibles et les conséquences. J'ai besoin de savoir comment l'autre personne travaille pour pouvoir connaître tous les paramètres.

Quelle n'est pas ma surprise quand je reconnais Spencer. Nous avions fait nos classes ensemble à l'armée, et malgré des façons d'envisager les choses différemment nous étions plutôt amis. Je découvre que les choses n'ont pas vraiment changé. Nos méthodes ne sont pas similaires, mais peuvent nous permettre d'être compatibles sur le terrain. Je menace avec un sourire de lui briser les phalanges de sa main doucement, une méthode torture découverte lors de mes années auprès des forces spéciales, s'il nous met en danger et nous échangeons un sourire entendu ainsi qu'une poignée de main. Mes menaces ne sont pas plus que ma façon particulière de taquiner un ami, et même si je suis devenu un peu différent du jeune cadet militaire que j'étais, j'ai toujours été du moule à suivre les ordres sans broncher. Qui plus est, mon rang militaire me donne l'ascendance sur lui, même si ce n'est pas l'autorité qui m'intéresse. Mais pouvoir être responsable et assurer une mission dans son intégrité.

Le monde se révèle particulièrement petit quand je me rends compte de la présence à bord du jeune fils du général Holbrook et sa sœur. Mais il est taillé dans le même bois que moi, et je peux comprendre pourquoi il a été recruté. J'ai eu le loisir de le former un peu à l'académie, rendant la faveur à son père qui avait fait de même avec moi. Je culpabilise néanmoins quand je vois qu'il a amené sa cadette avec lui. Je me rends compte que j'abandonne probablement mon frère à son sort, mais je ne peux me résoudre à l'exposer à des dangers, surtout après les temps durs qu'il lui a déjà fallu traverser. Alors quand l'heure des adieux sonne, je reste stoïque même si Zeke ne vient pas me dire au revoir. Je sais qu'il doit m'en vouloir. C'est ce que j'ai pensé pendant toutes ses années de sommeil forcé nous conduisant vers notre nouvelle maison. Mais une autre surprise que celle déjà conséquentes de la faune locale et des habitants du coin m'attendait en débarquant sur notre nouvelle planète.

Derrière l'écran :

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