Leif

Tenace
Nonchallant
Loyal
Instinctif
Intrépide
Insouciant

Caractère et Physique

Loyal ‹ la loyauté est un point important dans ta vie. Tu es d’une loyauté indéfectible envers tes proches et tu en attends de même de leur part. La trahison, très peu pour toi Attachant ‹ un peu bizarre pour un guerrier, pourtant c’est bel et bien ce que tu es. Il paraît que c’est à cause de ton côté jovial et ton petit côté nounours, bon ça c’pas avec tout le monde, faut pas déconner non plus Protecteur ‹ tu as ce besoin de protéger les gens que tu aimes bien inscrit au fond de toi. Peut-être parce qu’après avoir perdu ton père tu ne tiens pas à perdre un autre de tes proches  

L'entraînement rend ta silhouette trompeuse. Tu as peut-être l'air frêle à première vue, mais ce n'est pas vraiment le cas. Tu caches sous tes vêtements un corps solide, encore plus depuis que tu es devenu forgeron. Il faut des muscles pour frapper sur du métal. Ton corps d'adolescent a laissé place à celui d'un adulte bien bâti. Ta peau est parcouru de quelques cicatrices, vestiges des batailles que tu as livrées - pas seulement à la guerre, mais aussi avec les outils de Nemni. Tes cheveux sont blonds foncés et ils sont souvent tressés, c'est plus pratique. Tu ne tiens pas à les brûler en les laissant retomber sur tes épaules. Quant à tes yeux, ils sont malicieux, accompagnant toujours ce petit sourire qui plane au-dessus de tes lèvres. Tes pupilles sont mordorés et terriblement expressives pour ceux qui savent prendre le temps de les lire.

| 26 ans - Trikana - Guerrier |

Mon histoire :

Petit Leif, tu as huit ans la première fois que ta vie bascule.

Tu étais entrain de jouer avec les autres enfants quand la nouvelle est tombée. Tu as vu Nils revenir avec les autres et toi, candide, tu lui cours après pour lui demander comment c'est passé la bataille. Tu cherches ton père des yeux, mais impossible de le trouver, tu te dis qu'il doit trainer et qu'il ne va pas tarder à arriver. Le meilleur ami de ton père ébouriffe tes cheveux blonds, il a un air étrange sur le visage que tu ne lui connais pas. « Je dois allé voir ta mère, gamin » tu acquiesces alors que tu décides de le suivre. Tu te faufiles derrière lui alors qu’il entre chez toi. Ta mère se lève en le voyant arriver et avant même qu’il dise quoique ce soit, tu vois le visage de ta mère s’assombrir. De gros nuages passent dans son regard et tu te demandes ce qui se passe. Un sanglot étrangle sa voix, alors que Nils lâche un simple « Je n’ai pas pu l’aider. » et là, elle se met à pleurer. Tu es suffoqué, jamais tu n’as vu ta mère pleurer. Tu ne savais même pas qu’elle en était capable. Tu te précipites vers elle et tire sur sa manche. « Pourquoi t’as les joues mouillés, dis ? » sa mère pose des yeux embués sur ton visage angélique. Elle t’explique que ton père ne reviendra plus, qu’il est tombé pendant la bataille. Il te faut un peu de temps pour comprendre ce que ça implique. Mourir au combat pour un guerrier, c’est une belle mort, c’est une façon de partir en beauté, mais on ne pense jamais à ceux qui reste. Tu as huit ans et ton père est mort aujourd’hui. La nouvelle se repend vite et tu gardes la tête haute. Il n’aurait pas voulu que tu passes pour un martyr. Tes copains t’ont presque envié d’être le fils d’un héros. C’est comme ça qu’on fait les héros chez vous. Ceux qui sont assez courageux pour défendre votre peuple. Une certaine fierté a fini par gonfler dans ta poitrine, à force de les entendre te féliciter et te parler de ton père. Tu as huit ans, mais tu sais déjà que quand tu seras grand, tu seras comme ton père : un guerrier.


Petit Leif a bien grandi et maintenant, tu as quinze ans.

Il est temps pour toi de devenir un homme. C'est un passage obligatoire. Si tu veux devenir un guerrier comme ton père il faut que tu passes par là. Nils t'a déjà briffé. Il faut dire que depuis qu'il est revenu sans ton père, il t'a un peu pris sous son aile. Figure paternelle. Exactement ce dont tu avais besoin, quelqu'un sur qui prendre exemple et forcément, avec ton père adoptif tu as hérité d'un petit frère adoptif. Killian. Plus jeune que toi, mais ça ne t'empêche pas de l'apprécier. Il y a une connexion entre vous. Un feeling qui passe sans pour autant avoir une réel raison, parce qu'au fond quand on vous regarde, on s'rend compte que vous ne vous ressemblez pas vraiment.Toi, le grand blond et lui, le petit brun. Équipe de choc par excellence. Seulement, cette fois-ci, ça n'a rien à voir avec Killian, pas même avec Nils. Si peut-être, un peu finalement. Si tu veux pouvoir le rejoindre lors des prochaines batailles, tu as plutôt intérêt à réussir ton rite de passage à l'âge adulte. Il est temps pour toi de devenir un homme. Il n'y a pas de raison que tu n'y arrives pas, après tout. Tu t'enfonces donc dans la jungle. Tu la connais bien, tu as souvent eu l'occasion de la parcourir au côté de Killian, il faut dire que vous aimez l'aventure, pousser toujours un peu plus les limites de vos connaissances. Dans ce genre de moment, ça peut s'avérer utile. Tu en profites même pour explorer davantage. En réalité, tu as mis beaucoup plus de temps que prévu pour réussir ce fichu test. À croire qu'Agada a décidé de te faire poireauté. La première fois, une branche a craqué quand tu t'approchais du raptor entrain de se nourrir - ce n'est d'ailleurs pas le spectacle le plus glamour du monde - puis tout un tas d'autres tuiles se sont mises sur ton chemin. Une fois, alors que tu pensais toucher au but, tu as réussi à tomber sur un raptor qui avait certainement déjà reçu de la visite, puisqu'il ne lui restait plus aucune griffe exploitable. « C'est bien ma veine » c'est la seule pensée qui s'est frayé un chemin dans ton esprit. Heureusement, le sort a fini par te sourire et c'est donc fièrement que tu as pu ramener ton trophée auprès des tiens. Ce n'est pas trop tôt. Tu aurais préféré réussir plus tôt, mais l'important c'est le résultat. Puis maintenant, tu peux te joindre à Nils et devenir un guerrier comme ton père. Ta mère tremble un peu à l'idée de laisser son fils suivre les traces de son défunt mari, mais elle sait qu'elle ne pourra pas t'en empêcher. C'est cet objectif qui t'anime depuis des années, tu ne peux pas l'abandonner maintenant. Tu ne saurais pas quoi faire de toute façon. Tu as quinze ans et tu es devenu un homme, prêt à te battre pour les tiens et l'honneur de ton nom.


Aujourd'hui, tu as 18 ans.

Tu es vraiment un homme maintenant. Tu as eu l’occasion d’affronter les champs de batailles. Tu as combattu aux côtés de tes frères d’armes et ton père d’adoption. Nils t’a épaulé lors de tes premières pas au combat et tu as pris goût à cette violence brute qu’il faut déployer là-bas. Nul besoin de réfléchir, tu es assez entraîné pour que ta mémoire musculaire fasse le travail pour toi. Tu dois bien l’avouer tu as aimé tuer ceux qui menacent les tiens. Cette puissance déployée pour protéger ton clan. Ce n’est pas forcément quelque chose que tu iras crier sur les toits, pourtant tu ne peux le nier. Tu as adoré combattre auprès de Nils. Il a toujours pris son rôle de père adoptif très au sérieux, surveillant tes arrières quand tu étais au prise avec l’ennemi. Tu as toujours pu compter sur lui. Seulement la paix est venu mettre un terme à ce moment de grâce. Plus de bataille, plus de victoire, plus de perte. Juste la paix. Pendant un temps, ta vie t’a semblé bien vide. Retourner chez toi, en compagnie de Nils. Le point positif, c’est que maintenant tu ne risquais plus de perdre qui que ce soit sur les champs de batailles, parce que ça a beau être un honneur ça n’en fou pas moins les boules de voir un ami mourir sous tes yeux. Parfois, quand tu fermes les paupières, tu as encore les flashs de cette époque, le fer qui frappe contre le bois d’un bouclier, l’air qui souffle sous la vitesse d’une flèche, le bruit de la chair lacéré, les cris de ceux qui ne se relèveront jamais. Des cauchemars mêlés à des rêves d’une époque de joie. Parce que tu ne peux pas dire que tu n’as pas aimé ces quelques temps partagés avec les guerriers de ta tribu. Loin de là. Tu as aimé partager ces moments précieux, fort en fraternité. Seulement, c’est fini. Les guerriers ne sont plus que des coquilles vides qui attendent de trouver une autre utilité à leurs capacités à frapper fort. Pendant longtemps, personne n’a osé vous bousculer à Sinadù, les autres encore habités par le respect et la crainte que vous pouviez parfois évoquer chez chacun. Certains des guerriers en profitent toujours, reposant sur leurs lauriers de gloires passées. Pas toi. T’en es incapable. Certes, il t’a fallu un peu de temps pour tirer un trait sur cette carrière avortée, mais tu as fini par t’en remettre - même si au fond de toi, le feu du combattant ne s’est jamais éteint. Tu as eu besoin de trouver un nouveau but à ta vie. Après tout, à seize ans, tu ne peux pas te dire que ta vie est terminée. Tu avais encore tellement à écrire pour baisser les bras si tôt. Tu as cherché. Tu ne comptes plus le nombres de tentatives ratées que tu as entrepris. Tu as même essayé de suivre les traces de ta mère - après avoir suivi celles de ton père - en étudiant les différentes plantes utiles à un guérisseur, mais de toute évidence ça n’est pas un métier fait pour toi. Tu as eu l’habitude de les provoquer les blessures, pas les soigner. Souvent, fatigué de trouver une voie à suivre, tu te contentais de partir à l’aventure avec Killian. Peut-être que tu serais tombé sur une solution ailleurs que dans les limites rassurantes de Sinadù. Tu as toujours adoré partir avec Killian à la découverte du reste du monde, bien trop curieux pour ne pas prendre du plaisir à découvrir comment les autres fonctionnent. Puis, un jour que tu revenais chez toi, Agada a décidé de t’aider à trouver une voie à suivre. Tu avais décidé de tenter un énième plan de carrière, sous le regard amusé de Nils quand trop pressé, tu es rentré dans quelqu’un - ce qui n’est pas étonnant, tu as la fâcheuse manie de ne jamais regarder où tu vas - en relevant les yeux, tu croises le regard sérieux de Nemni, ancien guerrier reconverti. « Et si tu arrêtais de courir partout pour faire quelque chose d’utile ? » tu t’es retenu de dire que c’est ce que tu t’entêtes à faire depuis que tu es revenu, mais que de toute évidence, l’utilité t’échappe. Tu t’es contenté d’acquiescer. C’est là que tu as découvert ce que tu cherchais, à l’abri des regards indiscrets. Jamais tu n’aurais pensé à venir chercher ici. La forge. Brasier étouffant où se forment les armes qui t’ont longtemps servi. Nemni t’a proposé de travailler à ses côtés, te laissant l’occasion de partir si ça ne te convenait pas, ça fait peut-être un ans de ça. Tu n’es jamais parti. Chaque jour, tu es fasciné par le rougeoiement du métal sous le brasier, le travail de la matière pour en faire quelque chose de différent. Nemni est patient avec toi, même si tu sens bien que parfois il a envie de te balancer dans les flammes à force de te voir ne pas tenir en place. Il t’apprend son métier, comme on le lui a appris il y a bien des années. Tu as dix-huit ans aujourd’hui et on peut dire que tu es devenu un apprenti forgerons.



Aujourd’hui, tu as vingt ans.

Le temps file, les années passent et tu as parfois l’impression d’être incapable de garder le fil. Pourtant, il y a des choses qui marquent dans une vie, aussi longue puisse-t-elle être. Comme le souvenir d’une main tendu ou la présence rassurante d’un meilleur ami qui a su devenir un frère. Killian a su marquer ta vie, il est vrai. Toujours dans les parages, il t’a suivi tout au long de ta vie. Éternel acolyte, tu n’imagines pas ta vie sans lui dans les parages. Il est devenu le frère que tu n’as jamais eu, il te complète et ensemble vous êtes plus fort. Tu peux compter sur lui pour assurer tes arrières, comme il peut compter sur toi pour les siennes. C’est avec lui que tu as repoussé les limites de tes connaissances du monde en allant explorer les merveilles par-delà Sinadù, c’est lui qui t’a épaulé la guerre, malgré son amertume de ne jamais avoir pu y assister.

Puis d’autres moments te marquent, comme autant de cicatrices indélébiles.

Une rencontre qui a commencé par un regard échangé, rien de bien significatif. Elle a toujours été jolie pourtant, mais à l’époque ça ne t’intéressait pas vraiment. Trop obnubilé par l’envie de voyager et de voir autre chose que les ponts suspendus de Sinadù. Il t’a encore fallut plusieurs années pour te rendre compte de la beauté de la jeune femme. Neissä, la sauvage. Au début, c’était juste une sorte de jeu. Un moyen de surpasser Killian, tu voulais te prouver quelque chose à toi-même et Neissä semblait être la meilleure façon de l’atteindre. Tu t’es donc mis en tête de la séduire. Ça a été plus difficile que prévu, elle n’a jamais été du genre facile à approcher, Neissä et elle donnait toujours l’impression qu’on venait de la brûler au fer rouge dès qu’on avait le malheur de l’effleurer. Ça ne t’a pas empêché de continuer, d’insister.  Si bien que tu as fini par te prendre au jeu. Peu à peu, elle s’est ouverte à toi et plus elle le faisait, plus tu t’attachais à elle. Derrière ses airs d’enfants sauvages, elle cachait une vraie sensibilité. Une fragilité même. C’est ce qui t’a fait basculer. Une envie profonde de comprendre ce qui l’a rendait si fragile. Tu as attendu un moment pour connaître la source de son effarouchement, mais quand tu l’as appris une rage sans nom c’est emparée de ton être. Tu t’es toujours demandé comment elle a fait pour garder ça pour elle aussi longtemps. Il y a des secrets parfois trop lourd à garder pour une seule personne, qui nous tire vers le fond si on ne s’en déleste pas et celui-là en faisait partie. Ton regard a changé après ça, mais ce n’est pas de la pitié qui s’est lu dans tes iris mordorés. Loin de là, tu n’as jamais ressenti de pitié pour elle, mais plutôt un attachement nouveau. Un besoin de l’aider à panser cette blessure restée trop longtemps secrète. Après ça, plus question de trophée, même si elle semblait t’avoir déjà choisi. Peu importe ce qu’elle décidait de faire, tu resterai à ses côtés pour l’épauler. C’est ce que tu t’es promis, c’est ce que tu lui as promis. Plus question d’aller vite après ça. Tu as décidé de lui laisser le temps qu’il lui faudrait pour venir vers toi. Tu n’es pas un monstre. Elle plus que quiconque t’a appris la patience et la douceur. Ça n’a pas toujours été une leçon facile, mais une petite voix te soufflait qu’elle en valait l’coup. Alors, tu as pris sur toi. C’est comme ça que tu as pu l’apprivoiser, tout comme elle a réussi à en faire de même avec toi. Petit à petit, votre relation c’est construite comme ça et la confiance s’est installée. Tu as pu avoir le plaisir de découvrir une nouvelle facette de Neissä à chaque étape et d’en découvrir sur toi d’avantage. En quelque sorte, tu as grandi à ses côtés, comme tu redeviens l’adolescent insouciant quand Killian est dans les parages. Ils sont deux parties de toi, bien distinctes.

Neissä a toujours su te surprendre. Comme ce soir, où tu es rentré pour la retrouver. Vous avez fini par vivre ensemble, parce que ça semblait normal et que Nemni et ta mère vous ont un peu poussé aussi. Au final, tu apprécies l’idée de pouvoir la retrouver chez vous, ça a quelque chose de rassurant. Ce soir, comme souvent, tu es pressé de te poser. Le travail à la forge a le mérite de drainer cette énergie dont tu débordes toujours. Tu ne loupes jamais l’occasion de détailler celle qui partage ta vie maintenant. Elle est assise, les yeux clos, l’expression tranquille. Tu aimes prendre le temps d’apprécier chacune des lignes qui dessinent ses traits. Elle est belle. C’est indéniable. Lorsqu’elle ouvre les yeux, tu lui offres un sourire rayonnant. Tu souris d’avantage quand son quoi retentit dans l’air. Tu en abandonnes ta contemplation « Rien » c’est tout ce que tu peux répondre. Tu pourrais lui dire que tu la trouves belle, mais à quoi bon ? Elle le sait déjà. Tu te contentes de t’installer près d’elle te délestant des morceaux de tissus superflus. Tu es prêt à te coucher quand tu sens les mains de Neissä contre tes épaules. Tu te figes, plus par surprise qu’autre chose. Tu t’es fais à l’idée qu’elle ait du mal avec les contacts physiques. Ce n’est pas forcément ce qu’il y a de plus facile pour toi. Sans être tactile à outrance, tu aimes les contacts. Celui-là à quelque chose d'électrisant. Tu l’interroges du regard. Pourtant, cette fois-ci, elle ne semble pas porter cette expression qui lui est propre lorsque tu oses t’approcher d’un peu trop prêt. Cette fois-ci, c’est elle qui s’approche et tu n’as pas l’intention de la repousser. Le contact de ses doigts contre ta peau te fait frémir. Tu passes tes propres doigts sur sa peau mise à nue quand elle t’enlace. C’est un contact doux et chaud. Tu prends le temps d’apprécier cette nouveauté. Beaucoup de choses se bousculent dans ton esprit. La surprise est trop grande. Tu profites chacune de ses caresses, tu t’attends à ce qu’elle se rende compte de ce qu’elle est entrain de faire pour ensuite sursauter et s’enfermer dans la pièce d’à côté. Tu décides de faire taire toutes ses choses qui se bousculent dans ton esprit. Tu dois profiter de l’instant présent et c’est ce que tu fais. Tu fermes les yeux l’espace d’un instant, comme pour éteindre ses interrogations qui t’empêchent de te concentrer sur l’aspect velouté de la peau de celle qui partage désormais ta vie. Une fois éteins, tu te laisses guider et tes lèvres trouvent bientôt les siennes. Ton corps cherche de nouveau le contact du sien. Tu te retiens de succomber à tes pulsions - et des pulsions tu en as après autant de temps à patienter pour ne pas la brusquer - tu prends le temps de t’assurer qu’elle ne regrette pas déjà, que tu ne vas pas trop loin. Son accord silencieux te suffit et ton corps se colle de nouveau contre le tien. Le temps s’envole comme les battements de ton coeur. Aujourd’hui, tu as vingt ans et tu as trouvé un nouveau foyer.


Aujourd’hui, tu as vingt-six ans.

Tu es un homme marié maintenant. Neissä est devenu ta femme. Tu te souviens d’elle, magnifique le jour de votre mariage, dès que tu fermes les paupières. Doux écho d’un jour bien particulier. Le fait d’être marié ne t’empêche pas de faire des efforts. Neissä est ta femme, mais elle ne t’est pas acquise pour autant. Tu es forgerons maintenant, fini le titre d’apprenti, même si tu apprends tous les jours encore. Seulement, maintenant tu peux te permettre de travailler seul, de faire tes propres expériences. Tu peux même te permettre d’être maître d’armes. Nils t’a appris et maintenant, c’est à toi d’apprendre. Tu chéris ce rôle. Tu aimes voir les plus jeunes évoluer. Seulement, ce n’est pas ce qui t’occupe en ce jour. Non. Tu as autre chose en tête. Tu en as eu l’idée dès que tu l’as vu lors de l’une de tes explorations. Tu es tombé sur une dent, certainement celle d’un T-Rex au vue de la taille. Tu l’as gardé précieusement, voulant en faire quelque chose de spécial. Un cadeau. Un présent pour la femme qui occupe ton coeur et ta vie. Neissä a toujours été d’une nature craintive, mais tu veux qu’elle puisse se défendre, qu’elle puisse se sentir en sécurité, même si tu n’es pas dans les parages. On ne sait jamais ce qui peut arriver ici et une force obscure te pousse à toujours revenir à cette idée. Qu’est-ce que ferait Neissä si tu venais à ne plus être là pour la protéger ? Pensée macabre que tu t’efforces de faire disparaître et la meilleure solution que tu ais trouvé pour le moment c’est ça : la création d’une dague faite sur mesure. Un bijou que tu veux lui offrir que tu auras confectionné de A à Z. Aujourd’hui est un grand jour, puisque c’est le jour où tu termines ton cadeau. Toutes les parties s’assemblent avec une facilité qui te remplit de fierté. Le résultat est comme tu l’avais imaginé. Une lame légère et équilibré, une garde en fer poli et une fusée sculptée dans la dent que tu as retrouvé, alors qu’une pierre précieuse - que tu as déniché dans les montagnes - orne le pommeau. Ça t’a pris un temps fou et tu as bien cru ne jamais y arriver. Tu n’as jamais mis autant de soin dans l’une de tes armes, mais celle-ci est spéciale. Tu y as mis tout ton coeur. Après avoir rangé l’arme précieusement dans ton atelier, tu t’apprêtes à rentrer chez toi quand tu as l’impression que le ciel va te tomber sur la tête. Tu te précipites dehors et un oiseau de fer gigantesque passe au-dessus de vos têtes. Tu en restes perplexe et soudain la voix qui te martelait le crâne depuis quelque temps revient en force. Qu’est-ce que ferait Neissä si tu venais à ne plus être là pour la protéger ? Peut-être que ce n’était pas un simple écho d’une crainte refoulée, mais bel et bien une prémonition, ton instinct qui a essayé de te prévenir que quelque chose allait se passer et tu es certain que cette chose à avoir avec l’oiseau de fer qui a fendu le ciel.

Derrière l'écran :

Salut je suis .ALWAYS et j'ai 24 ans. J'ai découvert le forum grâce à une pub sur FB. Je suis un Scénario. Je serai présent à peu près 5/7 et je tiens à dire que le forum est toujours un vrai petit bijou

Rerere ! Un nouveau Trikana, le clan s'agrandit *w*